Blablaterama ..le blog politique et poetique

On dit toujours que les femmes sont superficielles. Il est vrai que beaucoup sont trop soucieuses de leur physique... pour plaire aux hommes. On dit aussi que les femmes sont vénales, mais c'est tout de même pas de notre faute si les mecs se sentent importants en nous en mettant plein la vue avec leur fric (grosse bagnole, affreux bouquets de fleurs, bijoux décoratifs ou investissement dans l'esprit du bonhomme sur ta pomme, que tu envisages sérieusement de vendre à chaque fin de mois mais que tu gardes pour faire plaisir à Bobof). Si une bonnefemme aime qu'on lui offre des fleurs, ou des bijoux, c'est uniquement parce qu'elle sait que dans l'esprit du mec c'est un geste « qui a de la valeur ». On dit que les femmes « simulent »... en réalité, les hommes font semblant de s'intéresser à nous, à ce qu'on dit, à nos amies, à notre famille... quand ils ont atteint leur but, en toute logique (masculine) ils se demandent si on ne fait pas semblant (mais on est quand même pas connes à ce point, bon sang, on n'aime pas se faire chier...) On dit que les femmes sont jalouses entre elles... mais les hommes nous mettent en constante compétition. On dit aussi que les hommes sont plus solidaires... il est vrai que dès qu'il y a une femme, ils sont très solidaires entre eux. Mais dès que la bonnefemme est partie, la solidarité masculine s'envole. On dit beaucoup de choses sur les femmes, depuis la Bible... mauvaises, méchantes, médisantes par nature. Il suffit de voir le taux de taulards et de taulardes pour voir que la plupart des « grosses méchancetés » ne sont pas commises par des femmes. Certains poussent la mauvaise foi jusqu'à dire que les juges sont plus indulgents avec les femmes ! (Pourquoi tant d'indulgence si le moindre coup tiré à gauche nous vaut le Sanbenito de « pute » à vie?) Bref je trouve qu'on attribue mille fois trop de défauts humains, voire masculins, aux femmes, avec une mauvaise foi époustouflante. Si on peut nous faire un reproche, c'est bien celui d'être un peu masochistes, parce qu'avec tout ça (et je n'entre pas dans les détails sordides) on continue à vous aimer quand même.

La Bruja