un additif pour carburants dans les prothèses mammaires
Du Baysilone, un additif pour carburants ; du Silopren et du Rhodorsil, utilisés dans l'industrie du caoutchouc. Ces ingrédients figurent dans la composition du gel des prothèses mammaires défectueuses de l'entreprise varoise PIP, révèle RTL lundi 2 janvier.
"Ce n'est pas vrai du tout, se défend l'avocat de Poly Implant Prothèse (PIP), Yves Haddad. C'est un produit qui existe depuis 1980 et qui était acheté à (l'entreprise pharmaceutique) Rhône-Poulenc. Il ne s'agit pas d'un produit industriel, mais d'un produit alimentaire du même type que ceux qui entrent par exemple dans la composition des rouges à lèvres."
Yves Haddad a annoncé à Reuters que son client, le président-fondateur du groupe Jean-Claude Mas, sortirait de son silence avant la fin de la semaine. "Je ne suis pas chimiste, mais monsieur Mas s'expliquera sur tout ceci dans la semaine." Jusque-là Jean-Claude Mas avait lui reconnu que les implants étaient fait à partir d'un gel "maison", tout en niant sa toxicité.
ce n'est pas le fondateur des PIP
Un mélange différent selon les pays ?
Selon RTL, les implants contiennent un mélange de produits commandés à de grands groupes de chimie industrielle, dont l'éventuelle nocivité sur l'organisme humain n'a jamais été testée. Les produits comme le Baysilone, le Silopren et le Rhodorsil auraient été à l'origine de la rupture des implants.
"D'après l'Afssaps, on savait qu'il s'agissait d'un gel impropre, plutôt utilisé dans l'alimentaire et l'informatique, explique le médecin-conseil d'une association de porteuses d'implants PIP, Dominique-Michel Courtois. On ne pouvait pas penser que le gel ait pu contenir un additif pour carburants. C'est pourquoi on réclame des analyses de prothèses directement prélevées sur les patientes", ajoute l'un des avocats des plaignantes, Philippe Courtois.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 68 autres membres