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Tous aux abris, l'UMP se réunit !

Les bureaux politiques se suivent et se ressemblent à l'UMP. Une fois de plus, celui qui doit se tenir ce soir à 19 heures au siège du parti rue de Vaugirard s'annonce douloureux et à hauts risques.

La bombe de l'affaire Bygmalion, qui a explosé au lendemain des élections européennes, il y a un mois, n'en finit pas de produire des dégâts loin d'être collatéraux. Au point que plusieurs voix à droite émettent des doutes sur la survie de l'UMP.

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Nul doute qu'il sera question ce matin lors de la réunion du groupe parlementaire et ce soir au bureau politique statutaire des cachotteries de Christian Jacob. Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale a reconnu  d'une part avoir passé un contrat de 5.5 millions d'euros avec Bygmalion mais aussi avoir fait un prêt au parti d'un montant de 3 millions d'euros. Depuis ces nouvelles révélations, en fin de semaine dernière, les députés s'interrogent et attendent des réponses de leur président.

C'est "gravissime !", s'est exclamé le député Pierre Lellouche, proche de François Fillon, qui doute de "la légalité d'une telle manoeuvre". "Tous les députés ont été choqués de ne pas avoir été associés à ce prêt. Les Français sont ulcérés, nous devons donner des gages", a renchéri de son côté l'ancienne ministre filloniste Valérie Pécresse.

Pour sa part, Pierre Morel-A-l'Huissier, à l'origine d'une plainte avec son collègue Etienne Blanc, "au nom des militants", dans l'affaire Bygmalion, a crié sa "colère" et son "écoeurement". Une dizaine de ses collègues se sont associés à sa démarche et devaient se réunir mardi matin, avant la réunion du groupe. Et de prévenir que  "s'il est avéré que Christian Jacob a utilisé des fonds pour autre chose que ce à quoi ils sont destinés, le fonctionnement du groupe, s'il a fait des bêtises, il doit partir".

L'intéressé se défend comme il peut et explique avoir agi uniquement dans l'intérêt du parti : "Je pense qu'à l'époque, si nous avions mis sur la place publique le fait que l'UMP était en cessation de paiement, cela n'aurait servi les intérêts de personne. Il y avait un grand risque que les banques lâchent l'UMP". Devant ses troupes, il a annoncé avoir mandaté Gilles Carrez,  le président UMP de la commission des Finances de l'Assemblée, pour réaliser un audit des comptes du groupe et la création d'un poste de trésorier.

 

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24/06/2014
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