Saint-Floret
Village développé au pied de son château, possession avant 1225 des dauphins d'Auvergne. Saint Floret se nommait Roche la Couze pendant la Révolution, en raison du verrou rocheux formé par les deux éperons qui dominent la Couze Pavin, petite rivière qui traverse le village.
Plusieurs passerelles réunissent les deux rives de la rivière, ainsi que le vieux pont de la Pède (XVème siècle) dont l'unique arche porte en son milieu un oratoire abritant une vierge romane polychrome. Lors du bombardement du village par l'aviation allemande, en 1944, la seule bombe qui n'explosa pas fut celle qui tomba sous ce pont. Un pont d'architecture différente jouxte le pont miraculé permettant aux automobilistes de franchir la Couze pour monter au rocher de Castel.
Sur le Chastel, butte escarpée dominant le village de 570 m. de hauteur, trône une chapelle romane au milieu d'un petit cimetière : sa fresque date du XVème siècle et, dans le chœur, la Vierge à l'Oiseau (XIVème siècle) a été sculptée dans un calcaire très dur, la pierre de Nonette. Des tombes anthropomorphes creusées dans le granit à l'époque mérovingienne et la présence d'un ossuaire dont le puits pourrait remonter au Ier siècle de notre ère prouvent que l'homme sut très tôt reconnaître en ce site un lieu favorable à son implantation.
Ce n'est qu'au Moyen Âge qu'un forteresse fut érigée dont il ne reste aujourd'hui aucune trace. Du haut de la butte de Chastel on peut admirer les sommets du massif du Sancy.
|
Du dernier château fort construit au XIIIème siècle et démantelé par Richelieu, il ne subsiste que le donjon. Cette tour ronde ainsi que le corps de logis érigé un siècle plus tard se visitent pendant la saison estivale. Le corps de logis, bâtiment sur deux niveaux sur caves voûtées, abrite un ensemble de fresques qui illustrent le roman de Tristan et Yseult.
L'édification de ce château sur la rive gauche de la Couze favorisa certainement l'essor du village. La clémence du climat a permis le développement de la culture d'arbres fruitiers (principalement des pommiers) le long de la rivière et un peu de vigne le long des pentes opposées de la vallée.
A quelques kilomètres du bourg, une source salée ferrugineuse perce la montagne et donne naissance à une concrétion impressionante.
A découvrir aussi
- les piliers de la rivière Léna
- Villes italiennes...... de toute beauté
- Une catastrophe humanitaire dont personne n’a cure
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 68 autres membres