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attention au cancer prostatique

Une douleur persistante ou un inconfort permanent sur une zone précise du corps peut être le signe d’un cancer.

Plus spécifiquement pour les hommes, une douleur sourde au bas de l’abdomen ou à l’aine peut révéler un cancer des testicules tandis qu'un cancer de la prostate à un stade avancé s’annonce parfois par des douleurs dans les hanches, le haut des cuisses ou une raideur dans le bas du dos

Attention : si les douleurs sont plutôt osseuses, dans les jambes par exemple, ça peut être le signe de métastases dans les os, au stade avancé d’un cancer.

Tâches blanches dans la bouche : cancer buccal

L’apparition de tâches blanches à l’intérieur de la bouche ou sur la langue peut être le signe d’une zone pré cancéreuse qui peut évoluer en cancer de la bouche ou de la langue.

Les risques augmentent si vous fumez, mâchez du tabac et buvez. Cette pathologie concerne essentiellement les hommes à partir de 45-50 ans.

Attention : si vous constatez l’apparition de ces tâches, il est conseillé de consulter un dermatologue ou un dentiste qui réalisera éventuellement une biopsie du tissu suspect.

Des dysfonctions érectiles peuvent être le signe d’une tumeur

Une difficulté à maintenir une érection, une éjaculation de faible volume et douloureuse, ou encore de l’impuissance peuvent être le signe d’un cancer de la prostate.

En effet, ce cancer induit un grossissement de la prostate qui peut peser sur l’urètre et nuire à l’éjaculation.

Attention : dans la majorité des cas, ce symptôme peut avoir d’autres causes (fatigue, effets secondaires de médicaments, hypertension…). Pour valider le diagnostic possible de cancer, le médecin réalisera un toucher rectal et un dosage du PSA.

Important : ces dernières années, l'utilisation de la laparoscopie pour soigner le cancer de la prostate permet de préserver dans un certain nombre de cas les bandelettes neurovasculaires et ainsi de limiter les risques de dysfonctionnements érectiles post opératoires.

Perte de poids inattendue : attention

Un brutal amaigrissement, une perte d’appétit et la fatigue (un mot, la cachexie, résume ces trois signes) peuvent être le signe d’un cancer en stade avancé.

"La maladie affaiblit le corps et la tumeur augmente la destruction des protéines, des nutriments indispensables au corps", explique le Dr Marina Carrère d’Encause dans son livre "Cancer, toutes vos questions, toutes les réponses".

Par exemple, les cancers du pancréas (qui attaque la partie de la glande qui secrète les enzymes digestives), du rein et de l’estomac, qui touchent plus les hommes que les femmes, induisent une très forte perte de poids.

Attention : si sans faire de régime particulier, vous constatez une perte de poids subite de l’ordre de 10 % de votre poids normal, il est conseillé de consulter un médecin.

Une toux persistante peut révéler un cancer des poumons

Une toux pendant plus de trois semaines peut être le symptôme d’un cancer du poumon. Les hommes sont plus fréquemment confrontés à ce type de maladie du fait de leur consommation de tabac en moyenne trois fois supérieure à celle des femmes (qui ne tarderont pourtant pas à les rejoindre sur ce terrain !).

Si, lors de l’expectoration, du sang apparait, le risque de cancer est accru.

Attention : la toux peut être aussi symptomatique d’une bronchite, d'une grippe ou d’une allergie. Il est conseillé de consulter un médecin pour établir un diagnostic précis grâce, en particulier, à une radio des poumons.

Une fièvre inexpliquée peut révéler un cancer de l’estomac

Une fièvre inexpliquée peut révéler la présence d’un cancer. En général, les cancers déclenchent des fièvres quand ils s’étendent et quittent leur site originel pour migrer vers une autre partie du corps via des métastases.

Mais certains cancers, comme celui de l’estomac, (qui touchent davantage les hommes de plus de 50 ans) induisent très tôt une fièvre accompagnée d’une grande fatigue.

Attention : la fièvre est en général le symptôme d’une infection bactérienne ou virale commune. Mais si votre température monte à 38,5 °C pendant plus de 48 heures ou augmente et baisse sans raison particulière, il est conseillé de consulter un médecin.

méfiez-vous des difficultés à uriner

Des brûlures lors des mictions (dysurie), un jet d'urine faible ou interrompu, et des envies fréquentes d’aller uriner (pollakiurie) en particulier la nuit, peuvent être symptomatiques d’ un adénome de la prostate (tumeur bénigne).
Une tumeur peut en effet comprimer l’urètre et occasionner ces problèmes urinaires.

Attention : les difficultés à uriner peuvent être aussi le signe d’autres maladies comme une cystite ou des calculs rénaux. Seuls le dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate) et le toucher rectal pourront confirmer ou non un cancer.

Boule dans le sein : symptôme de cancer… masculin

La présence d’une petite boule à la palpation, mais également un écoulement du mamelon, une douleur du sein ou une ulcération de la peau, peuvent être le signe possible d’un cancer du sein… masculin.

Comme pour les femmes, les hommes doivent être vigilants à toute modification de l’aspect de leurs seins même si le carcinome mammaire chez l'homme est exceptionnel. Il représente environ 1% de l'ensemble des cancers mammaires. L'âge moyen d'apparition de ce type de cancer se situe entre 60 et 65 ans.

Conseil : si vous observez l’un de ces signes, pensez à consulter un médecin qui vous prescrira éventuellement une mammographie ou une biopsie.

Difficultés à avaler : cancer de l’œsophage

Des difficultés à avaler de la nourriture solide peut signaler un cancer gastro-intestinal comme celui de l’œsophage. La dysphagie se manifeste par une sensation de gêne ou de blocage au moment des repas pendant le passage des aliments dans la bouche ou l’œsophage.

Elle peut s’accompagner dans le cadre d’un cancer d’une douleur à la déglutition et de brûlures d'estomac. A noter que 80 % des cas de cancer de l’œsophage concernent des hommes, âgés de plus de 55 ans.

Attention : ne prenez pas ce symptôme à la légère. S’il se répète, il est conseillé de consulter un médecin qui, au besoin, vous redirigera vers un gastroentérologue pour une endoscopie du tube digestif.

Du sang dans le sperme et les urines : cancer prostatique

La présence de sang dans le sperme (hémospermie) ou les urines (hématurie), peut parfois indiquer un cancer de la prostate ou d’une vésicule séminale.

Dans le cas d’une tumeur, le saignement sera plutôt intermittent.

Attention : le sang dans les urines ou le sperme est la plupart du temps le signe d’autres maladies plus bénignes comme l’hyperplasie de la prostate, une cystite ou des calculs rénaux.
Pour valider le diagnostic, le médecin réalisera un toucher rectal et un dosage du PSA.

Modification des testicules : gare aux tumeurs

Un testicule qui devient subitement plus gros que l’autre, une masse dure mais indolore localisée à l’intérieur ou encore une pesanteur locale persistante dans le scrotum peuvent être les signes d’un cancer… des testicules.

En général, ces symptômes ne sont pas associés à un trouble urinaire. Un simple auto diagnostic avec une palpation permet de révéler ces signes.

Attention : certains cancers des testicules se développent très rapidement et peuvent s’étendre via des métastases à d’autres organes. N’hésitez donc pas à prendre rendez-vous avec un médecin dès les premiers symptômes.

A savoir : c’est un cancer qui touche en priorité les hommes jeunes, entre 20 et 45 ans.

Une grosseur sous les aisselles ou le cou peut signaler un cancer

Une grosseur sous l’aisselle ou le cou peut être le signe d’un cancer. Les ganglions lymphatiques, qui abritent les cellules de l’immunité, deviennent plus volumineux suite à une infection et deviennent palpables dans ces zones.

Un gonflement sous le bras peut renvoyer à un cancer du sein masculin.

Lorsqu’une tumeur a atteint une taille assez importante, "il arrive que des cellules cancéreuses soient libérées dans la circulation lymphatique. Elles sont alors arrêtées, comme par un filtre, dans les ganglions surveillant l’organe malade", explique le Pr Philippe Jeanteur, cancérologue dans son livre "Cancer toutes les réponses à vos questions."

Attention : ces grosseurs sont plus souvent typiques d’une infection bactérienne ou virale (angine, mononucléose, rubéole…), mais il est préférable de consulter son généraliste si l’on en palpe une, en dehors de tout contexte infectieux.

Sources

Association "Le cancer du sein parlons-en"
- "Cancer toutes les réponses à vos questions", Pr Philippe Jeanteur, éd John Libbey, 2004
- "Cancer toutes vos questions toutes les réponses", de Marina Carrère d’Encausse et Michel Cymes, éd. Marabout, 2008

medisite.fr Karen Jégo

Bon aller, ce topic n'est  pas  pour vous saper le moral !!mais bon ... bonne visite  !!