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Reconnaître les signes d’une rupture au cerveau

Environ 1/3 des personnes porteuses d’un anévrisme connaissent une alerte quelques jours ou semaines avant une rupture. Il s’agit d’une fissure de l’artère… Un accident transitoire ischémique (AIT) apparaît brutalement et dure de trente secondes à dix minutes. Les symptômes : Le premier, commun à la plupart des patients, est un mal de tête très violent et brutal. Cette douleur est souvent accompagnée de vomissements et de nausées, avec une sensibilité accrue à la lumière et au bruit. La personne peut perdre connaissance ou même sombrer dans le coma, pour les cas les plus graves. D’autres troubles, plus rares, peuvent apparaître, comme une paralysie passagère, la maladresse d’un membre...

que faire en cas de symptômes ?

Certaines personnes, les symptômes s’estompant, oublient vite l’incident précurseur d’anévrisme et retournent à leur quotidien. Pourtant, en cas de doute, n’hésitez pas à consulter en urgence dans un service de neurologie qui prescrira un certain nombre d’examens : prise de sang, échographie-doppler, électrocardiogramme... Si l’anévrisme est avéré, un traitement et une surveillance peuvent être instaurés pour éviter l’accident grave. Sachez-le : Un tiers des anévrismes sont découverts par hasard, lors d’un bilan de santé ou lors d’examens pour toutes autres raisons médicales.

Se faire dépister pour un anévrisme au cerveau

On ne connaît pas encore les causes exactes d’un anévrisme. Il existe cependant des formes familiales (un cas sur dix). Aussi, un dépistage (par scanner ou IRM), peut être proposé quand un ou deux parents proches ont été touchés. N’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant. Celui-ci vous conseillera un spécialiste. Si l’anévrisme est découvert lorsqu’il est encore petit (moins de 6 mm) et qu’il n’y a aucun symptôme, une surveillance en général est préconisée tous les 6 à 12 mois. Grâce à la surveillance, la plupart des patients sont aujourd’hui opérés dès que le seuil limite préventif est atteint.

Anévrisme abdominal : un dépistage plus facile

On découvre parfois l’anévrisme de l’aorte abdominale au cours d’une échographie pour une toute autre maladie. Il arrive aussi que votre médecin généraliste le dépiste à la palpation : il peut sentir au niveau du ventre une masse battante suspecte. Dès 60 ans, n’hésitez pas à lui demander. En cas de doute, il prescrira des examens de contrôle, comme une échographie abdominale ou un scanner. Si l’anévrisme est confirmé, une surveillance annuelle est mise en place lorsqu’il ne dépasse pas 40 mm (le diamètre de l’aorte est de 20-25 mm). Grâce à la surveillance de l’aorte, la plupart des patients sont aujourd’hui opérés dès le seuil limite préventif atteint.

 

 

 

Qu’est-ce qu’un anévrisme, exactement !

Certaines personnes naissent avec une fragilité des vaisseaux, qui demeure ignorée parce qu’elle n’occasionne souvent aucun symptôme. Au fil du temps, la paroi d’une artère se dilate peu à peu et forme un petit ballon de plus en plus mince et fragile, appelé anévrisme. Si elle grandit et se dilate trop, l’artère peut alors se rompre à tout moment. Les anévrismes peuvent se former à différents endroits. On parle souvent du cerveau, mais le type le plus courant est celui de l’aorte abdominale et du thorax, la plus grande artère du corps, qui achemine le sang du coeur aux organes. On retrouve aussi l’anévrisme des membres au niveau du pli du genou.

planet.fr

 

 



23/05/2011
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