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La gonorrhée ou la “chaude-pisse”, est en passe de devenir une maladie totalement incurable

Description


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La gonorrhée, également appelée chaudepisse, est la deuxième maladie transmise sexuellenent en Amérique du Nord, et plus d'un demi-million de personnes sont infectées chaque année. Seule la chlamydia entraîne un plus grand nombre d'infections. La gonorrhée est provoquée par la bactérie Neisseria gonorrhœae. Elle peut entraîner une infection des parois muqueuses du vagin, du col de l'utérus, du pénis, du rectum, de la gorge et des yeux.



Causes


La gonorrhée est presque toujours transmise sexuellement. Les relations sexuelles génitales entraînent l'apparition de la gonorrhée au niveau des organes génitaux. Les relations sexuelles anales transmettent la gonorrhée au rectum. Les relations sexuelles orales provoquent la gonorrhée de la gorge. La cause la plus fréquente des infections oculaires est la transmission de la maladie au nouveau-né lors de l'accouchement, lorsque la mère est infectée, mais les adultes peuvent également en souffrir s'ils touchent une région infectée puis se frottent les yeux.

 

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La gonorrhée a pris diverses formes au cours des dernières décennies. Celle que les gens contractent aujourd’hui n’est pas la même que celle qui atteignait les précédentes générations, ni même celle qui infectait encore les malades il y a environ 10 ans. C’est parce que cette maladie sexuellement transmissible est devenue résistante à la plupart des antibiotiques utilisés pour la soigner depuis 30 ans. La penicilline et autres tétraclynes ne fonctionnent plus sur les souches actuelles. Par conséquent, un patient contaminé aujourd’hui n’a plus beaucoup de moyens à disposition pour se soigner. Ce n’est pourtant pas une maladie que l’on souhaite garder en soi, étant donné les symptômes plutôt gênants qui lui sont associés (écoulement génital, saignements, douleurs, démangeaisons…). Le Centre de contrôle des maladies aux Etats-Unis (CCM) a dressé ce constat assez alarmant : la nouvelle forme de l’infection ne va bientôt être sensible qu’à un seul traitement, une injection de céphalosporine  combinée à une dose orale d’azithromycine ou de doxycycline.

En analysant les données de 17 villes américaines entre 1991 et 2006, les chercheurs ont été capables de remarquer que la gonorrhée était devenue résistante à la ciprofloxacine, qui n’a plus été recommandée par le CCM depuis 2007. Les études ont démontré que 13,8 % des patients étaient devenus insensibles au médicament. Les résultats sont effrayants, mais pas surprenants. Les chercheurs ont remarqué qu’une résistance plus importante donnait lieu à une augmentation de cas de chaude-pisse. En effet, le fait d’être infecté par une souche résistante rallonge le temps nécessaire au traitement, ce qui rend l’individu contagieux plus longtemps. Plus généralement, l’étude suggère que 10 % des souches de gonorrhée sont immunisées au traitement actuel, ce qui va augmenter de 7 % le nombre de cas infectés à court terme. Sur 820 000 cas recensés aux Etats-Unis chaque année, cela représente 57 400 personnes en plus, et toutes très difficiles à soigner. La résistance du virus étant toujours en train de s’accroître, le nombre d’infections pourrait rapidement exploser. Sarah Kidd, épidémiologiste au CCM explique : « En se basant sur l’expérience d’autres médicaments autrefois utilisés pour traiter la gonorrhée, l’émergence et la propagation de souches résistant à la céphalosporine est imminente. »

sources : DGS  icilome.com



18/03/2014
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