L'activité sexuelle !!
L'activité sexuelle régulière serait un élixir de jouvence
Et si le secret de ceux qui ne font pas leur âge était simplement d'avoir une vie sexuelle intense? Trois rapports sexuels par semaine donneraient en effet l'apparence d'avoir entre sept et douze ans de moins. C'est la conclusion du Pr David Weeks, neuropsychologue de l'Hôpital Royal d'Édimbourg, qui avec son équipe a mené une longue enquête originale pendant dix ans auprès de 3500 hommes et femmes d'Amérique et d'Europe. Il en a présenté les résultats la semaine dernière devant la British Psychological Society.
Les 3500 participants avaient tous une particularité: ils avaient l'air plus jeune que leur âge. Weeks les appelle «les superjeunes». Leur âge s'échelonnait entre 20 et 104 ans mais la majorité avait autour de 50 ans. Un panel de six juges cachés derrière une glace sans tain lors des entretiens devait chaque fois estimer leur âge. En les interrogeant sur de nombreux éléments de leur vie intime, Weeks et ses collègues ont remarqué plusieurs caractéristiques plus souvent présentes chez ces supers jeunes par rapport à des personnes d'âge équivalent.
En premier lieu l'activité physique. Incontestablement le meilleur moyen d'avoir l'air plus jeune, et peut-être même de l'être d'un point de vue physiologique, est de faire du sport. En second, et c'est plus surprenant, venait donc l'activité sexuelle régulière. Des rapports trois fois par semaine accordent 7 à 12 ans de rajeunissement apparent. Mais plus de trois fois n'apportent pas de bénéfice supplémentaire. En réalité, les bénéfices de la sexualité vont bien au-delà de la seule apparence ou du plaisir physique et émotionnel.
L'activité sexuelle irrégulière peut vous tuer
Le sexe peut vous tuer si vous n’êtes pas en forme. C’est la conclusion d’une équipe de chercheurs américains du Tufts Medical Center à Boston et de Harvard qui s’est penchée sur le lien entre la fréquence d’une activité physique ou sexuelle avec le risque d’accident cardiaque.
En se basant sur des études scientifiques déjà existantes sur l’activité physique périodique et l’activité sexuelle, les chercheurs ont voulu savoir si le fait de ne pas avoir une activité physique régulière augmente le risque de crise cardiaque pendant ou directement après l’acte sexuel ou l’activité physique.
Le docteur Issa Dahabreh explique ainsi que la probabilité d’avoir une crise cardiaque est en moyenne 3,5 fois plus élevée pendant une activité physique qu’au repos, rapporte le LA Times. De la même manière, la probabilité d’avoir une crise cardiaque pendant ou immédiatement après l’acte sexuel est 2,7 fois plus élevée que quand on ne fait pas l’amour.
Mais cela ne veut pas dire que l’exercice physique et le sexe sont mauvais pour la santé, ou que les nombreuses études montrant les effets bénéfiques de l'activité sexuelle sont à jeter à la poubelle, prévient Jessica Paulus, co-auteure de l’étude. Le risque d’infarctus du myocarde pendant l’activité sexuelle est en effet moindre pour les personnes qui pratiquent une activité physique régulière. Ainsi, pour chaque heure d’activité physique supplémentaire hebdomadaire, le risque d’infarctus diminue en moyenne de 45% et celui de mort subite par arrêt cardiaque de 30%.
C’est quand des personnes qui n’ont pas d’activité physique régulière font un exercice intense, comme peut l’être l’acte sexuel, que les risques augmentent de manière significative.
Plongez sans plus tarder sous votre couette : des scientifiques ont prouvé que le sexe rend plus intelligent
A la suite d’une récente expérience, des chercheurs du Maryland et de la Corée du Sud, ont constaté que l’activité sexuelle chez les rats améliorait leur performance mentale et augmentait la neurogenèse. Ainsi, les fonctions de l’hippocampe s’améliorent, entraînant un développement de la mémoire à long terme. Cette première étude menée en avril est complétée par une seconde en novembre. Menées à Séoul cette fois-ci, les recherches portent sur des souris et montrent que l’activité sexuelle contrecarre les effets du stress sur la mémoire.
Toutefois, les chercheurs mettent en garde contre le sexe à outrance, le visionnage abusif de pornographie particulièrement, qui, par son comportement addictif, compromet les facultés cognitives. En outre, les scientifiques précisent qu’être plus intelligent que la moyenne ne signifie pas avoir une activité sexuelle plus développée. Les adolescents les plus intelligents sont généralement ceux qui ont leur premier rapport sexuel le plus tard. Une étude publiée le mois dernier a révélé que les personnes âgées atteintes de déficience cognitive légère (DCL), souvent un précurseur de la maladie d’Alzheimer, étaient à moitié moins susceptibles d’avoir eu récemment à une activité sexuelle.
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