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Les résultats du premier tour des élections municipales ne les ont pas laissés indifférents. Mais Nicolas Sarkozy et François Hollande n’ont pas réagi de la même manière. Ainsi selon les informations du Figaro, l’ancien président se serait félicité de la claque que s’est pris la majorité dimanche soir. Distancé par l’UMP (46%) à l’échelle nationale, le PS n’est arrivé que deuxième (37%) et a dû encaisser la poussé du FN qui a totalisé 7% des suffrages. Un score que l’ex-locataire de l’Elysée attribuerait à la tribune qu’il a fait paraître vendredi dernier dans les colonnes du Figaro pour dénoncer un acharnement judiciaire contre sa personne. "Tu as vu, ma tribune a fortement mobilisé les électeurs. C’est grâce à elle qu’on a gagné", aurait-il lancé au patron de la fédération UMP à Paris, rapporte ainsi le quotidien.

Le message du premier tour a été "entendu" par François Hollande
Dans le camp de François Hollande, l’heure serait beaucoup moins aux réjouissances. Accusant le coup de ce vote sanction à l’encontre de sa propre action et de celle du gouvernement, le chef de l’Etat dénoncerait une "injustice". Selon le chef de file des députés PS, Bruno Le Roux, le président verrait en les résultats du premier tour, une forme "d’injustice". Il regretterait ainsi "qu’on reproche aujourd’hui (aux maires socialistes) des éléments dont on voit bien qu’ils ont trait à une mécontentement national, alors que leur politique locale est bien souvent plébiscitée". Assurant que François Hollande avait "entendu" le message du premier tour, il a par ailleurs annoncé qu’il y aurait à l’issue du second tour, une "plus grande cohérence dans les messages donnés par le gouvernement, peut-être un resserrement  de ce gouvernement".

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