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Comment reconnaître un pervers

non ..... c'est pas moi !! Bon allez un ptit peu de serieux .....

"Pour les pervers, rien ne compte qu'eux-mêmes et leur désir. L'autre n'a de réalité que s'il peut être utilisé pour assouvir ce désir."

Le pervers sexuel est centré sur lui-même. "Par définition tous les pervers sont narcissiques"

 

De fait, pour le pervers sexuel, le ou la partenaire (les hommes sont plus nombreux à présenter ce type de profil) n'est qu'un moyen d'accéder à la jubilation. "C'est le seul affect qu'il connaisse, car il est incapable d'éprouver des sentiments pour autrui."

Des fantasmes centrés ou autour d’objets particuliers peuvent être le signe d’une perversion sexuelle au sens médical du terme. "Les perversions sexuelles ou 'paraphilies' qui est la dénomination employée aujourd'hui peuvent être nombreuses dans ce domaine", souligne le Dr Gérard Lopez, psychiatre. "Par exemple, le fétichiste centré sur les chaussures à talons n'atteindra l'excitation sexuelle que si sa partenaire porte des chaussures à talons." Mais bien sûr d'autres objets peuvent être pris pour fétiche : les sous-vêtements, certains tissus au toucher particulier comme la soie, la fourrure, le cuir ou le latex par exemple.

 

"Les perversions sexuelles, ce qu’on appelle aujourd’hui "les paraphilies" ne sont par forcément associées à des objets"

 

Ainsi certaines circonstances peuvent servir de scenarii pervers : l'exhibition, la souffrance que l'on se fait infliger (masochisme) ou que l'on inflige (sadisme), le fait de se frotter à une personne dans les transports en commun, le voyeurisme, la zoophilie ou la pédophilie en sont d'autres exemples.
En 1886, un psychiatre allemand, Richard von Krafft-Ebing a publié pour la première fois un ouvrage recensant toutes les perversions sexuelles, intitulé Psychopathia sexualis, Etude médico-légale.
Evolution des moeurs oblige : L'onanisme et l'homosexualité y étaient alors répertoriés comme telles… ce qui n'est bien sûr plus le cas aujourd'hui !

 

Selon sa perversion, un pervers peut s’en prendre à un enfant, utiliser la force, être violent. Le risque toujours présent avec un pervers, c'est aussi d'en tomber amoureux(se) car le sentiment ne sera jamais réciproque. "Son mode de fonctionnement en couple, c'est : "Tu es ma chose, je t'utilise à ma guise". Et pour parvenir à ses fins, tous les moyens sont bons", souligne le Dr Gérard Lopez, psychiatre. "Si sa partenaire n'entre pas dans le "jeu" (les pervers hommes sont nettement plus nombreux, ndrl), dans le meilleur des cas il ira voir ailleurs, paiera des prostituées, mais il cherchera aussi à embrouiller, fasciner, manipuler, et le cas échéant peut même devenir violent."
Dans son ouvrage, Gérard Lopez compare les pervers à des vampires qui hypnotisent leurs victimes, les tiennent à leur merci pour mieux se nourrir d'elles.

 

Un véritable pervers, par définition, n'est jamais demandeur de soin Pour lui tout est normal, il n'éprouve ni honte ni culpabilité et ne veut surtout pas renoncer à son mode de fonctionnement. Il le contente et cela lui suffit.

Cela implique que s'il pousse un jour la porte d'un psychiatre, c'est parce qu'on lui a demandé (conjoint ou juge) et qu'il accepte pour donner le change. "Mais une telle démarche implique que l'on veuille changer or ce n'est encore une fois, jamais le cas du pervers."

 

Alors vous vous etes reconnus ?

Sources

A lire
"Comment ne plus être une victime", de Gérard Lopez, victimologue, expert auprès des tribunaux, éditions l'Esprit du temps 15 €
"Psychothérapie des victimes, Traitement, évaluations, accompagnement", ouvrage collectif éditions Dunod
Des extraits en français de Psychopathia Sexualis de Krafft-Ebin sont consultables en ligne

 



14/10/2011
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