1000 victimes à identifier
Dans un laboratoire du centre de Manhattan, cinq médecins légistes tentent toujours de mettre un nom sur les restes des victimes. Plus d’un millier d’entre elles n’ont toujours pas été identifiées. « Nous n’avons aucune obligation légale parce que toutes ont un certificat de décès, mais les familles nous ont donné les ADN et sont en demande. Nous travaillons pour eux et pour faire progresser notre profession », assure le Dr Mechthild Prinz, directrice du département de médecine légale de New York. Les restes de 1 628 des 2 753 personnes décédées à New York ont été identifiés à ce jour, soit 59 %. Si le processus d’identification a été rapide et aisé au début avec les techniques traditionnelles comme les empreintes digitales, les relevés dentaires et même les photos, il est devenu au fil du temps de plus en plus complexe. « Nous avons recueilli un total de 21 817 restes sur les décombres des tours. Il nous reste 6 314 fragments humains non identifiés », précise Mechthild Prinz. Leur tâche est tellement délicate que les salles où ils travaillent en tenue de scaphandrier ne sont pas accessibles car le seul fait de parler implique un risque de contamination. Un robot est chargé de “nettoyer” les restes avant que l’ADN soit recueilli puis comparé avec la banque de données fournie par les familles. « Je me souviens d’un petit bout d’os de la taille d’une pièce retrouvé sur le toit du bâtiment de la Deutsche Bank près des tours jumelles grâce auquel nous avions pu identifier une personne qui travaillait au World Trade Center », raconte le criminologue Taylor Dickerson, qui supervise les médecins.
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