tsunami
Si les principaux séismes destructeurs ont lieux sur les continents, les séismes sous-marins peuvent également être extrêmement dangereux en provoquant des tsunamis aux vagues dévastatrices.
Les tsunamis sont ainsi souvent associés au risque sismique puisque dans bien des cas induits par des séismes, comme cela fut par exemple le cas lors du tsunami qui ravagea les côtes indonésiennes en décembre 2004. Cependant, il est à noter que les séismes ne constituent pas l’unique élément déclencheur des tsunamis, lesquels peuvent également être provoqués par des éruptions volcaniques ou par des glissements de terrain sous-marins. Le déroulement d’un tsunami se divise en trois phases :
- génération : la source (séisme, glissement de terrain, …) provoque un déplacement de la colonne d’eau.
- propagation : la déformation de la colonne d’eau ainsi créée se propage dans toutes les directions à partir de la source. La vitesse des vagues dépend de la profondeur de l’eau et, par conséquent, les vagues subissent des accélérations ou des décélérations en fonction de la variation de la profondeur du fond marin au-dessus duquel elles passent. En haute mer, elles avancent à des vitesses allant de 500 à 1 000 km/h. Cependant, la hauteur des vagues est généralement inférieure à 1 m à ce stade, si bien qu’elles passent le plus souvent inaperçues.
- inondation : quand le tsunami se rapproche de la côte, sa vitesse et sa longueur d’onde (intervalle entre deux crêtes de vagues) diminuent en raison de l’élévation du fond marin. L’énergie contenue entre la surface de l’eau et le fond marin se concentre alors sur une zone beaucoup plus courte, créant ainsi des vagues de plus en plus hautes et au potentiel destructeur grandissant.
Dans la plupart des cas, l’arrivée du tsunami est précédée d’une baisse du niveau de la mer qui fait reculer la ligne de rivage, parfois jusqu’à un kilomètre ou davantage : ce phénomène attire souvent de nombreux curieux qui s’avancent vers la côte et se font alors piéger par les vagues.
- Animation du Raz de marée du 26 décembre 2004
- Source : NOAA
Par nature imprédictible, la majeur partie des tsunamis surviennent dans les océans Pacifique et Indien où la convergence des plaques tectoniques provoque de nombreux séismes sous-marins capables de mettre en mouvement d’immense smasses d’eau. Cependant, le risque tsunami est présent ailleurs dans le monde, et le littoral français et également menacé, notamment aux Antilles et au niveau du bassin-méditerranéen.
Le relevé des tsunamis historiques ayant touché les côtes de France (métropole et outre-mer) est consultable sur internet (www.tsunamis.fr). Cette base de données recense pour les trois siècles passés environ 70 tsunamis plus ou moins violents dont les causes ont pu être déterminées comme provenant d’une origine sismique, gravitaire (glissement sous-marin) ou volcanique. Le site fournit non seulement la chronologie et les caractéristiques dynamiques des événements (nombre et hauteur de vague, distance de retrait et d’inondation, run-up), mais précise aussi l’intensité du phénomène dans les lieux affectés, selon l’échelle de mesure en 6 degrés de Sieberg-Ambraseys.
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