touriste victime de cannibalisme en Polynésie
Photo de profil Facebook de la victime présumée
Si les investigations de la police de Polynésie française se vérifient, Stefan Ramin, un touriste allemand, aura eu une fin terrible. L'homme de quarante ans était en plein tour du monde lorsque s'est produit un "accident", selon les termes de son guide. Il aurait été tué et mangé par des cannibales, selon les premiers éléments de l'enquête. Ses restes présumés ont été envoyés dans un laboratoire parisien afin d'étayer cette thèse surréaliste.
Stefan Ramin, voyageur aguerri, était un conseiller d'entreprise couronné de réussite. Il avait décidé de partir avec sa petite amie Heike Dorsch faire un tour du monde en catamaran, en 2008. Il y a deux semaines, Ramin jette l'ancre à Nuku Hiva, une île de Polynésie française. Il laisse un dernier message sur Facebook le 9 octobre, invitant ses amis à consulter le blog qui lui faisait office de carnet de voyages.
Compagne violée
Après avoir visité nombre de lieux idylliques, l'homme part seul avec un guide local pour une visite du sud de l'île, au coeur des territoires des peuplades primitives, et ce afin d'assister à une traditionnelle chasse aux chèvres.
Mais seul le guide, Henri Haiti, revient de l'expédition. Il aurait alors expliqué à la compagne du touriste allemand: "Il y a eu un accident. Il a besoin d'aide". Mais la jeune femme de 37 ans n'a pas eu la chance de secourir son petit ami, Henri Haiti l'ayant alors enchaînée et violée.
Heike Dorsch (photo de profil Facebook
Restes humains
La touriste, qui aurait réussi à s'échapper après quelques heures, a pu prévenir les autorités polynésiennes. C'est là que les recherches ont commencé dans la forêt, ratissant chaque zone perdue en quête de Stefan Ramin. Mais ces dernières se sont soldées par une macabre découverte: des cendres parmi lesquells les enquêteurs ont retrouvé une mâchoire, des dents et du métal fondu qui proviendrait de plombages.
La thèse avancée par la police insulaire est simple, Stefan Ramin aurait été capturé et tué par des cannibales, rapportent les médias allemands et britanniques. Si cette option semble surréaliste pour des Occidentaux, elle est loin d'être un mythe en Polynésie, où des ethnies primitives cannibales notoires vivent encore totalement reclues du monde dit "civilisé". C'est le cas des Korowai, traditionnellement anthropophages.
Analyses ADN
De nos jours, les anthropologues admettent cependant que les expéditions menées au coeur des forêts polynésiennes, provoquant des contacts avec le monde développé, ont réduit à néant les actes de cannibalisme. Mais les statistiques sont difficiles à établir. Les anthropophages de la peuplade Korowai tortureraient, tueraient et dévoreraient les âmes qu'un sorcier estimerait possédées. Le cerveau de la victime devrait être mangé dès sa mort, lorsqu'il est encore chaud.
Cette thèse, que l'on admet très sensationnaliste, est pourtant admise comme plausible par les autorités, lesquelles ont envoyé les restes humains en métropole pour des analyses ADN. Dans quelques semaines, les légistes pourront établir s'il s'agit bien de Stefan Ramin.
Le guide recherché
En attendant, la police recherche activement Henri Haiti, le guide local qui aurait emmené les baroudeurs allemands dans le sud de l'île et qui aurait abusé sexuellement d'Heike Dorsch.
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