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Mouss Diouf: son état de santé est très critique

Victime d'un AVCen juin 2009, le comédien Mouss Diouf est sorti de l'hôpital en juillet dernier. Aujourd'hui, son état reste très critique.

'Mouss ne marche pas. Mouss ne va pas bien. Il a une grave maladie neurologique', déclare Sandrine, la femme du comédien dans un entretien accordé au quotidien Voici, le 4 novembre 2011.

Déjà à la fin de l'été, elle expliquait que le comédien était dialysé un jour sur deux, alité en permanence, et qu'il n'avait pas encore retrouvé l'usage de la parole. 'Je m’en occupe un peu comme d’un bébé. C’est très dur moralement. […] Ça fait trois ans que je me bats seule, que je passe mon temps à m’occuper de lui. C’est épuisant', reconnaît-elle.

Brouillée avec sa belle-famille qui lui reproche d'en vouloir à l'argent de Mouss, la jeune femme tente de garder la face, soutenue par l'animatrice Cécile de Menibus, une amie très proche. 'Sandrine n'a jamais laissé tomber Mouss. Elle ne fait pas ça pour l'argent, car Mouss est criblé de dettes', déclare cette dernière au Figaro.fr. C'est en février 2010 que l'épouse du comédien a découvert que les dettes fiscales du comédien s'élèvent à 882 000 euros.

 

Comment reconnaître un AVC 

La fréquence de l’AVC (accident vasculaire cérébral) augmente à partir de 55 ans.

Signe d’alerte le plus fréquent : une baisse brutale de la force musculaire. Mais l’"attaque" se manifeste aussi par d’autres troubles (maux de tête, problèmes de vue, d’équilibre...) qu’il faut prendre au sérieux.

 

AVC = maux de tête 

"Le mal de tête brutal, explosif peut être le signe d’une rupture d’un vaisseau, provoquant une hémorragie au niveau des méninges, c’est-à-dire de l’enveloppe du cerveau", explique Sonia Alamowitch. Cependant la neurologue met en garde : tout mal de tête ne justifie pas un appel au Samu. "Par exemple, la migraine concerne une moitié de la tête et s’installe progressivement. Ce qui caractérise la douleur lors d’une hémorragie cérébrale, c’est sa brusque apparition : les patients décrivent une douleur explosive qui s’installe en l’espace de quelques secondes à quelques minutes au maximum. "

AVC = troubles du langage

L’AVC peut se manifester par une soudaine incapacité à parler, à tenir des propos incohérents (par exemple, des mots qui n’en sont pas ou semblent sans suite, ni sens), ou des difficultés à articuler convenablement alors que la minute précédente la parole était fluide. Face à de tels symptômes, il faut réagir vite et appeler immédiatement le 15. Si vous ne parvenez plus à vous exprimer, il faut alerter quelqu’un qui puisse appeler à l’aide à votre place.

 

AVC = troubles de la vue


La perte de la vue, brutale, est l’un des trois principaux symptômes possibles d’un accident vasculaire cérébral. "D’un seul coup, la personne ne voit plus rien ou perçoit tout de façon grisée ou floue. Ces sensations peuvent concerner un seul œil ou les deux yeux. Même si le phénomène est transitoire et que la vision normale revient très vite, il faut immédiatement téléphoner au Samu (15)", insiste le Dr Alamowitch. "C’est un signe d’alerte très courant et très caractéristique de l’AVC."

 

AVC = paralysie partielle

"La paralysie de l’AVC est une perte de force, soudaine, dans une partie du corps. Ce peut être un bras, une jambe, le visage ou, le plus souvent, tout un côté du corps. Cette perte de la force musculaire peut provoquer un affaissement de la personne", explique Sonia Alamowitch, neurologue. Afin de mieux évaluer cette flaccidité, vous pouvez pratiquer des tests très simples : essayez de tendre les bras ou les jambes. Le membre touché ne pourra se contracter ou ne répondra pas correctement aux ordres envoyés par le cerveau. Au niveau du visage, tentez de sourire ou de montrer les dents : si un coin de la bouche a tendance à pendre, il faut appeler les secours. Même chose, bien sûr si vous observez ces symptômes chez une personne de votre entourage.

 

AVC = des symptômes toujours brutaux

Paralysie, troubles du langage, de la vue ou mal de tête violent… "Tous ces signes, et d’autres comme une perte d’équilibre, peuvent révéler un infarctus (artère qui se bouche) ou une hémorragie (artère qui se rompt) au niveau du cerveau", souligne le Dr Alamowitch. Le signe "qu’il peut s’agir d’un accident vasculaire cérébral, c’est la brutalité des symptômes". En l’espace de quelques secondes une partie du cerveau n’est plus irriguée, et immédiatement, les fonctions qui lui sont associées s’en trouvent perturbées ou détruites.

 

AVC : comment réagir ?

Dès que l’on suspecte un AVC, il faut immédiatement, appeler le Samu, en précisant bien l’état de la personne (d’où l’importance des tests expliqués précédemment) et surtout l’heure où sont survenues les symptômes. "Si une artère est bouchée, il existe un traitement nommé
thro
thrombolyse. Administré par perfusion en cas d'artère bouchée par un caillot, elle permet de dissoudre ce dernier. Elle doit être mise en route dans les trois à quatre heures trente (suivant les dernières études) suivant les premiers symptômes. Plus le traitement est donné rapidement, plus le cerveau est irrigué à nouveeau, moins il souffre et plus on augmente les chances de guérison", insiste le Dr Sonia Alamowitch, neurologue.

 

sources

"Neurologie", Nicolas Danziger et Sonia Alamowitch, édi. Med-Line

Hélène Mendigot, journaliste santé

medisite.fr



07/11/2011
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