Morts pour la France dans le combat au Mali
J'exprime mon profond respect pour le sacrifice de ces soldats".
Le 11 janvier 2013, lors de la première phase de l’opération Serval consistant, en appui des forces armées maliennes, à stopper l’avancée des groupes djihadistes vers le Sud du Mali, le Lieutenant Damien BOITEUX du 4e régiment d’hélicoptères des Forces spéciales a été mortellement blessé alors qu’il était aux commandes de son hélicoptère.
Le légionnaire tué est le sergent-chef Harold Vormezeele, a précisé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian dans un communiqué. "Sous-officier de la section de commandos parachutistes du 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi, Harold Vormezeele a été tué lors de combats menés contre des groupes terroristes à 50 km au sud de Tessalit", a-t-on précisé...
Le caporal Cédric Charenton, appartenant au 1er RCP et engagé dans l’opération Serval depuis le 25 janvier dernier, a été mortellement touché par un tir ennemi lors des combats menés hier dans le massif de l’Adrar, au nord du Mali. Selon le ministère de la Défense, « c’est hier vers 18 heures, alors que sa section montait à l’assaut d’une position ennemie au cœur du sanctuaire des terroristes, que notre soldat a été tué par des groupes armés lors d’un violent accrochage ».
« Agé de 26 ans, le caporal Cédric Charenton a apporté de nombreuses fois la preuve de son courage lors des missions qu’il a remplies en Nouvelle-Calédonie, en Afghanistan et au Gabon. Le souvenir de son sacrifice dans l’un des combats les plus violents que nos forces aient connus sur le territoire malien nous animera à jamais. Le caporal Charenton, engagé depuis moins de quatre ans dans l’armée de terre, est mort pour la France, pour notre liberté, pour notre sécurité », a déclaré Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.
L'Elysée annonce dans un communiqué la mort ce mercredi matin d'un nouveau soldat français au Mali.
Le brigadier-chef Wilfried Pingaud, 37 ans, participait à une mission de reconnaissance avec un détachement de l'armée malienne quand leur unité a été prise à partie par un groupe de combattants islamistes, a-t-on appris auprès de l'état-major des armées.
Son courage et son sacrifice l'honorent. Je m'associe à l'hommage que lui rendent ses compagnons d'armes et les Français...
L'Elysée annonce ce dimanche matin la mort d'un soldat français au Mali.
Il s'agit d'un caporal du 1er régiment d'infanterie de marine d'Angoulême Alexandre Van Dooren ...
Ce marsouin effectuait avec ses camarades des GTIA 3 et GTIA Para une reconnaissance offensive au sud de la vallée de l'Amettetaï (à 60 km au sud de Tessalit lorsque son AMX10-RC a sauté sur un engin explosif (IED ou mine). Il a été tué dans l'explosion et trois de ses camarades blessés, dont deux sérieusement (tous ont été évacués sur l'antenne chirurgicale de Tessalit).
Dans son communiqué, François Hollande a exprimé sa "grande tristesse". Le chef de l'Etat "adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et le respect de toute la Nation". Il salue "avec émotion la détermination et le courage des forces françaises engagées au Mali dans l'ultime phase, la plus délicate, de leur mission", conclut le communiqué.
Le caporal-chef Stéphane Duval était marié et père de deux enfants, âgé de 32 ans, appartenait au détachement des forces spéciales du 1er Régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Bayonne.
« Ce décès est survenu dans le cadre des nombreuses opérations de sécurisation pilotées par l’armée française et qui ont pour objectif d’affaiblir les groupes terroristes en les poursuivant sans relâche et en détruisant toute leur logistique » précise le communiqué officiel.
Le véhicule léger dans lequel circulait le caporal-chef Duval a sauté sur un engin explosif. Dans l’explosion, deux autres soldats français ont également été grièvement blessés. Ils ont été évacués immédiatement par hélicoptère vers Tessalit et leurs pronostics vitaux ne sont pas engagés.
Le brigadier-chef MARTIN-VALLET était engagé au Mali depuis le 30 mai 2013 dans le cadre de l'opération SERVAL où il remplissait la fonction de spécialiste manutention transport. Mardi 30 juillet, en fin d'après-midi, il a été victime, à bord de son véhicule de transport logistique (VTL), d'un accident mortel à une vingtaine de kilomètres au Nord-Est de Douentza. Lors d'un convoi logistique en direction de Bamako, son véhicule a versé dans un fossé aprés avoir cherché à éviter une ornière. Au cours de cette mission, le brigadier-chef est décédé et un soldat a été blessé. Les deux militaires ont été évacués vers l'antenne chirurgicale de Gao.
Un sous-officier français Marcel Kalafut a été tué en opération dans le nord du Mali dans la nuit, indique l'Elysée, jeudi 8 mai.
Dans le cadre des missions d'infiltration et de recherche pour maintenir la pression sur les groupes armés terroristes (GAT), une colonne " d'éléments extrêmement légers " du GCP du 2e REP patrouillait dans le massif de Tigharghar à 5 km au nord-est de Tessalit lorsqu'un des véhicules P4 a explosé sur une probable mine peu avant minuit.
" C'est typique des modes d'actions terroristes, explique le colonel Jaron, porte-parole de l'état-major des armées. Ils ne sont plus dans la recherche du combat frontal. Par des mines, des IED (engins explosifs improvisés) ou des roquettes, ils cherchent à marquer les esprits en créant un incident. "
Trois soldats français ont été blessés lors de l'explosion. Ils ont été rapidement transportés en hélicoptère jusqu'à une équipe médicale présente sur le camp de Tessalit. L'un d'entre eux est mort de ses blessures. Son corps et les deux blessés plus légers ont été transférés vers Gao en fin de nuit.
« Le chef de l'Etat exprime son grand respect pour le sacrifice de ce légionnaire français », peut-on lire dans un communiqué de l'Elysée. Il exprime sa « totale confiance » aux forces françaises engagées dans la lutte « contre les groupes armés terroristes ».
Le véhicule du soldat tué a percuté un « engin explosif improvisé » placé par un groupe djihadiste.
L’ADjt Chef Dejvid NIKOLIC était projeté au Mali depuis le 23 avril en qualité de chef de groupe EOD (Explosive ordnance disposal). Le 14 juillet, en fin d’après-midi, il était engagé dans une opération de contrôle de zone à une centaine de kilomètres au nord de Gao lorsqu’un véhicule suicide a attaqué des éléments de la force Serval. Sept militaires ont été touchés par l’explosion, dont trois grièvement. Evacué par hélicoptère vers l’hôpital militaire de campagne de Gao, l’ADC NIKOLIC est décédé dans la soirée des suites de ses blessures.
L’ADC NIKOLIC était titulaire de la médaille d’or de la défense nationale et de la médaille outre-mer agrafes LIBAN, AFGHANISTAN et TCHAD. Il était célibataire, sans enfants.
Le sergent-chef Thomas Dupuy
Le sergent-chef Thomas Dupuy (photo armée de l'air), du commando parachutiste de l’air n°10 d’Orléans, affilié aux forces spéciales, est mort dans la nuit de mardi à mercredi lors d’une opération planifiée contre un groupe armé terroriste. « De type AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) », avait indiqué dans l’après-midi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian qui ne faisait alors état que de « violents accrochages » dans le massif de Tigharghar et la vallée d’Amettetai à l’extrême nord-est du Mali.
Barkhane : mort au combat d’un sous-officier engagé dans la lutte contre le terrorisme.
Le jeudi 26 novembre 2015 à Paris, le sergent-chef Alexis Guarato du commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) d’Orléans est décédé des suites de ses blessures.
Le mardi 13 octobre 2015, le véhicule des forces spéciales
à bord duquel il se trouvait a sauté sur une mine dans une zone située au nord du Mali.
Sous-officier de grande valeur, il avait notamment été engagé
en Afghanistan, en Côte d’Ivoire et dans la bande sahélo-saharienne au sein du groupe d’action CPA 10.
Il est mort en combattant les groupes armés terroristes.
Trois soldats français sont morts mardi et mercredi après que leur véhicule blindé a sauté sur une mine, a annoncé l’Elysée...
Ces trois hommes tombés lors de l’opération Barkhane.
Le 1ère classe Mickäël Poo-Sing
Agé de 19 ans, il est mort mardi sur le coup lors de l’explosion de la mine. Il s’agissait de la première opération extérieure du jeune homme qui avait rejoint l’armée de Terre en février 2015. Il débute sa formation en tant qu’agent de circulation routière et finit major de sa promotion. Il rejoint alors l’escadron de circulation routière du 511e régiment le 26 mai dernier et devient soldat de 1re classe le 6 août 2015. C’est en janvier 2016 qu’il rejoint le Mali au sein du bataillon logistique de l’opération Barkhane en tant qu’agent de circulation en peloton d’escorte de convoi. L’armée évoque un militaire qui démontre une « grande intelligence de situation », « un comportement exemplaire », un « militaire de grande valeur, manifestant en permanence un grand professionnalisme et une solide volonté de servir ».
Le brigadier Michael Chauwin
Agé de 20 ans, ce célibataire sans enfant a succombé à ses blessures ce mercredi. Il s’était engagé dans l’armée en février 2014, pour trois ans, au sein du régiment du train. Pour lui aussi, il s’agissait de sa première opération extérieure. Il a également suivi la formation initiale d’agent de circulation routière et rejoint l’escadron de circulation routière du 511e régiment du train le 2 juin 2014. Il devient conducteur de 1ère classe le 1er septembre 2014. Engagé dans l’opération Sentinelle, il est envoyé au Mali en janvier 2016, au sein du bataillon logistique pour l’opération Barkhane en tant qu’agent de circulation en peloton d’escorte de convoi. Il est promu brigadier le 1er avril 2016. Pour l’armée, Michael Chauwin était un « soldat de grande valeur, motivé et volontaire » qui a « fait preuve d’un grand dynamisme et d’un comportement exemplaire ».
Le maréchal des logis Damien Noblet
Agé de 31 ans, ce père d’un enfant, vivant en couple, a succombé à ses blessures ce mercredi. Soldat depuis 12 ans, il s’était engagé volontaire de l’armée de terre, d’abord affecté en tant qu’agent de circulation routière. Très expérimenté, il a été envoyé au Kosovo en 2005 puis 2006, en Côte d’Ivoire en 2007, au Liban en 2008, au Sénégal et aux Emirats Arabes Unis en 2010. « Lors de chaque opération ou mission, il se distingue par un dévouement entier et par un sens particulièrement élevé du devoir », explique le ministère de la Défense. Si bien qu’en 2011, il accède au corps des sous-officiers. Il est affecté une première fois au Mali dans le cadre de l’opération Serval de juin à novembre 2013, en tant qu’adjoint au chef de patrouille en peloton d’escorte de convoi. « Il s’illustre par son exemplarité et sa rigueur lors de nombreuses missions au Nord-Mali », rapporte le ministère. Il est ensuite affecté au 511e régiment du train en août 2014, en tant que chef de patrouille de circulation routière. « Sous-officier de grande valeur, particulièrement expérimenté », il est déployé au Mali en janvier dernier. Il était par ailleurs titulaire de la médaille d’outre-mer avec agrafes « République de Côte-d’Ivoire », « Liban » et « Sahel », de la médaille commémorative française avec agrafe Ex-Yougoslavie, et de la médaille d’argent de la Défense nationale.
Fabien Jacq est mort dans la nuit de vendredi à samedi 5 novembre 2016 - SIRPA / AFP
Un militaire français blessé dans l'explosion d'une mine vendredi est mort, annonce l'Elysée. Selon le communiqué, il s'agit d'un sous-officier du 515e régiment du train de la Braconne. Il est mort des suites des blessures reçues lors de l’explosion d’une mine au passage de son véhicule blindé en opération au nord Mali.
La mort de ce soldat porte à 19 le nombre de militaires français tués au Mali depuis l’intervention « Serval » en janvier 2013, à laquelle a succédé en août 2014 l’opération « Barkhane »
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 68 autres membres