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la guerre de l'eau

 

 

  

Le gouvernement israélien, sous la pression internationale, a promis de lever peu à peu le blocus qui, depuis 2007, étouffait Gaza. Mais cette décision ne met pas fin à un autre aspect du conflit, moins connu,
qui asphyxie le territoire : la pénurie d’eau et la pollution des rivières.

Le journaliste Pierre Sorgue et le photographe Kadir Von Lohuizen témoignent de cette réalité alarmante.

 

 

A Gaza, environ 80% de l'eau disponible est impropre à la consommation, car elle est trop salée. Par conséquent, les habitants doivent acheter de l'eau purifiée à des compagnies privées. L'eau est ensuite conservée dans des réservoirs situés sur le toit des habitations.

 

 

 

 

De nombreux habitants de Gaza ne sont pas connectés au réseau. Et quand ils le sont, l’eau est impropre à la consommation. Pour boire ou laver les légumes, tous doivent l’acheter, traitée, à l’une des soixante petites sociétés privées, dont la moitié sont illégales.

 

 

 

A Khan Younès, ces gamins sont de corvée d’eau aux robinets d’une petite centrale de désalinisation. La construction en a été financée par le Croissant-Rouge du Qatar.

 

 

 

Cette famille de bédouins vit près de la frontière avec Israël. Leur maison fut détruite lors d'une incursion israélienne, les obligeant ainsi à vivre sous des tentes. Le lopin de terre qu'ils cultivent se situe dans la zone tampon entre la bande de Gaza et Israël. Cet espace large de 300 mètres est considéré par Israël comme une zone interdite d'accès.

 

 

Située dans le sud de la bande de Gaza, la ville palestinienne de Khan Younès compte plusieurs camps de réfugiés. Khan Younès est également le seul point public de ravitaillement en eau à Gaza.

 

 

 

 Chaque matin, devant le port de la ville de Gaza, les pêcheurs vendent leur maigre récolte. Leur zone d’activité, confinée par l’armée israélienne dans une bande de 3 milles marins (5,5 km), est polluée et surexploitée.

 

 

 

Le fleuve qui innerve la bande de Gaza est si pollué qu'il ressemble à une décharge à ciel ouvert. Le niveau de l'eau est très bas car en amont, côté israélien, l'eau est détournée pour les besoins de l'irrigation.

 

 

A Chati, les enfants qui vont à la plage jouent parmi les déchets et les ordures. Quatre-vingt-cinq mille personnes, chassées d’Israël en 1948, et leurs descendants vivent dans le camp de réfugiés de Chati. Le collecteur d’égouts se jette sur une plage transformée en dépotoir. En été, les cas de diarrhées, d’hépatites ou de gastroentérites augmentent.

 

 

 Egouts éventrés qui se déversent sur les plages, stations d’épuration abîmées, puits à sec…Les infrastructures d’acheminement et de traitement de l’eau à Gaza sont très délabrées. La crise sanitaire menace.

 

 

 Le wadi Gaza, qui charriait ses eaux limpides depuis les collines de Hébron (en Cisjordanie), s’est transformé en décharge à ciel ouvert. Les habitants y jettent leurs détritus et des cadavres d’animaux.

 

 

http://www.geo.fr

 



22/08/2011
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